lundi 28 mai 2012

Encadrement des jeunes en difficulté dans les communes et quartiers populaires.


Dans quelques communes et quartiers qui connaissent les problèmes des bandes urbaines, il y a des asbl et autres rassemblements qui aident les jeunes en décrochage scolaire. Ces acteurs de terrain aident les jeunes à se structurer, se tourner vers une formation en vue  de trouver un métier. Ils font surtout en sorte que ces jeunes ne pas sombrent dans les stupéfiant ni fréquentent les "copains" qui pourraient les amener à entrer dans des bandes urbaines.

Parmi ces associations, il y a l'ASBL Bayaya, active à Ixelles, dans le quartier de Matonge. Celle-ci organise des activités afin d'occuper les jeunes qui ont voulu rejoindre l'ASBL, mais elle sillonne aussi les rues de Matonge régulièrement pour parler aux jeunes en âge d'être l'école mais qui sont en train de "trainer" là bas sans rien faire.

Bayaya en lingala veut dire "les frères" ou "les grands frères". L'association connait des résultats encourageants mais déplore le non-suivi des jeunes et l'absence de structures officielles pour encadrer ces jeunes gens en difficulté. Pour elle, le travail devrait commencer avant que ces jeunes ne se retrouvent dans la rue. Il faudrait un travail de prévention.

Mais il n'y a pas que Bayaya qui essaye d'aider ces jeunes. Chaque quartier a ses propres problèmes et il y a des gens qui mettent tout en œuvre pour les résoudre. Dire que tous ceux qui habitent dans les quartiers populaires n'en ont rien que faire de la délinquance serait une pure amalgame. Ils essayent de faire ce qui est dans leur pourvoir, maintenant au gouvernement de faire le reste.Punir c'est bien, mais prévenir c'est mieux.


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