lundi 30 avril 2012

Un autre visage de Bruxelles


Bruxelles est une ville aux visages multiples. Autant elle peut se montrer impitoyable, autant elle peut se monter accueillante. En effet, sa diversité est sa richesse.

Laissons de côté, un instant, la criminalité, la stigmatisation et autres amalgames qui encombrent Bruxelles et les Bruxellois et concentrons nous sur le bien-être de notre capitale. Cela peut sembler utopique, mais c'est l'une des réalité de cette ville.


samedi 28 avril 2012

Après la tempête, vient toujours le bon temps?


Trois semaines sont passées après le dramatique accident qui a coûté la vie à Iliaz Tahiraj, l'employé de la STIB battu à mort lors de l'exercice de ses fonctions. Cet événement a, à juste titre, suscité beaucoup d'émoi tant au sein de la société de transport bruxellois que dans l'opinion publique en général. De ce fait, les politiciens se sont sentis "obligés" d'agir. Ainsi, la ministre de l'intérieure, Joëlle Milquet, a déployé de nouvelles patrouilles destinées à assurer la sécurité des conducteurs des trams, métros, bus, mais aussi des voyageurs. Cette initiative à été salué de tous bords.

Aujourd'hui, la vie semble avoir repris son cours normal. Alors on se demande si le fait de placer les policiers sur tout le réseau de la STIB est la solution absolue pour contrer la violence et la délinquance à Bruxelles? En effet, le problème de date pas d'hier. La violence dans les rues de Bruxelles n'est pas neuves, et les politiciens l'ont toujours su, mais parfois on préfère faire la sourde oreille ou alors croire que tout va bien afin de ne pas "diaboliser" les habitants de la ville. Voici ce que déclarait Freddy Tielmans il y a 3 ans: “Oser dire que Bruxelles est une zone de non-droit est proprement scandaleux” (http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/article/298611/les-vols-avec-violence-en-baisse-de-8-a-bruxelles.html). Pour lui, cette qualification de zone de non-droit, émane surtout des gens qui ne connaissent pas Bruxelles. 

Que dire alors de l'attitude des policier à l'égard de certaines parties de Bruxelles? il y a deux ans la police déclarait qu'à Matonge on ne sort pas sans gille pare-balle: " L’inspecteur de police Kahola Akleh l’a très mauvaise. Installée dans le commissariat de la place Fernand Coq à Ixelles depuis sept ans, elle a – comme nombre de ses collègues – la charge du quartier Matonge:“Je contrôlais un automobiliste, GSM collé à l’oreille, qui avait failli écraser une piétonne lorsque cet homme est venu vers moi. Il s’est accoudé à la voiture, a caché la plaque avec sa jambe puis m’a soufflé sa fumée de cigarette au visage.” Le tout saupoudré de mots doux du style : “T’es qu’une c…, Va te faire enc…, Espèce de mal b…, Si tu me contrôles je te tue, Toi j’aurai ta peau, etc.” (http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/article/313976/a-matonge-on-ne-sort-plus-sans-gilet-pare-balles.html). 

 Ceci n'est pas ce qu'on peut appeler "un dialogue cordial", et ça traduit bien la considération que certains habitants de la ville, certains quartiers réservent à l'autorité publique. 

Plus proche encore, en février dernier, la STIB a du suspendre les contrôles dans des transports passant par certaines stations de Moolenbek car les contrôleurs se sentaient en totale insécurité. 

“La police a été menacée. On leur a dit : tout ce qu’on voit en uniforme on tire dessus !”
Il n’y aurait plus de contrôle de titre de transport jusqu’à nouvel ordre dans plusieurs stations de métros de Molenbeek apprend-t-on de source syndicale et ce, jusqu’à nouvel ordre. En cause, une note envoyée par la police de la zone ouest à la Stib la semaine dernière faisant état de menaces sérieuses “à l’encontre de tout ce qui porte un uniforme” .
“Les contrôles sont suspendus jusqu’à ce que tout rentre dans l’ordre dans les stations de Simonis, Ribaucourt, Etangs Noirs et Comte de Flandres , explique un délégué syndical de la Stib. La police a été menacée. On leur a dit : tout ce qu’on voit en uniforme on tire dessus ! , ajoute-t-il.

http://bruxellesmabelle.wordpress.com/2012/02/04/zone-de-non-droit-finis-les-controles-a-molenbeek/

Maintenant dans toutes ces stations il y a une présence policière accrue, et cela suscite un semblant de sécurité. Mais il a fallu, si je caricature un peu, attendre la mort d'un homme pour prendre cette décision. 

La question est, se dirige-t-on vers une ville policière où on trouvera un agent à chaque coin de la rue? Personnellement, je pense que cela va plutôt accroitre chez les riverains le sentiment d'être surveillé et les criminels quant à eux vont inventer encore plus d'astuces pour éviter la police.

Quelle conclusion peut-on tirer de cette observation? Notre capitale devient-elle le nouveau Chicago des années 80? n'exagérons rien, mais si nos élus ne traitent pas le problème par les racines Bruxelles risque une asphyxie causée, entre autre, par le laxisme qui règne dans la société actuelle.


jeudi 26 avril 2012

Tolérance zéro dans les quartiers populaires de Bruxelles
Les émeutes avaient paralysé le quartier de Saint-Guidon. (News)
http://iphoneapp.sudpresse.be/399466/article/regions/bruxelles/2012-04-26/les-emeutiers-d%E2%80%99anderlecht-condamnes-pour-rebellion

Les quartiers populaires de Bruxelles sont en route pour l'éradication de la délinquance et de l'impunité. En effet, la justice vient de condamner les émeutiers qui avait vandalisé et agressé la police dans les rues d'Anderlecht en Mai 2008.

Les peines sont jugées sévères, même trop sévères par les avocats de la défense. 19 des 20 prévenus ont écopé des peines allant de 220 heures de travail d'intérêt général à 40 mois de prison ferme et/ou avec sursis. Ces derniers plaides le bon comportement qui a suivi les faits de 2008. Pour eux les auteurs de ces troubles avaient déjà compris leurs tors vu qu'ils se sont retenus et n'ont commis aucun autre délit depuis 2008. Mais le tribunal ne l'a pas entendu de cette oreille.

Les faits avaient provoqué un tollé médiatique car la Commune d'Anderlecht avait été paralysée par ces émeutes. Tout commence par un match de foot entre Anderlecht et Standard. C'est connu, le classico suscite des émotions de la part des supporters de deux équipes quelque soit le résultat ou l'endroit où se déroule le match. Mais la commune d'Anderlecht, qualifiée souvent de zone de non-droit, a décidé de donner une leçon tant aux habitants de la commune qu'aux gens qui y viennent pour une raison ou une autre. 

Le but est clair et assumé; tolérance zéro même pour les petit délits et peu importe l'ambiance ou l'événement aussi joyeux qu'il soit, personne n'a le droit de faire ce qu'il veut sur le territoire d'Anderlecht. 

C'est clair, les quartiers et communes populaires de Bruxelles qualifiés de zones "de non-droit", veulent se débarrasser de cette réputation encombrante et de faire rentrer dans "les ordres" leurs habitants afin de changer le regard qu'on leur porte.   



samedi 7 avril 2012

Bruxelles, théâtre de la criminalité? 


Les bus du dépôt "Brel" sont en grève

Encore une fois, Bruxelles est le théâtre d'actes criminels indescriptibles. Un employé de la S.T.I.B a été battu à mort lorsqu'il était sur le lieu d'un accident entre un bus de la S.T.I.B et une voiture. Le conducteur de cette dernière, après avoir vu que le superviseur prenait des photos de l'accident, a appelé deux amis et l'ont aidé à tabasser le superviseur ainsi que le chauffeur du bus. Ce dernier s'en sort avec de graves blessures, quant au superviseur est en état de mort clinique depuis ce matin.

Cet accident a eu lieu dans la commune de Molenbeek-Saint-Jean. Sans stigmatisation aucune, il s'avère que dans cette commune, les agressions et autres dégradations des biens publics ou même privés, devient monnaie courante. Il y a certaines communes, certains endroits de Bruxelles, où un acte pareil serait inimaginable. Entre autre, grâce à la présence élevée des policiers dans les rues et sur les places publiques. Mais dans ce cas-ci, il n'y avait aucun policier dans les parages, ce qui a permis aux agresseurs de s'enfuir facilement. C’est à se demander si Molenbeek-Saint-Jean est devenu une zone de non-droit, où n'importe quelle autorité n'est plus respectée. 

La solution ne réside pas dans le fait de transformer toute la capitale en une ville forteresse, mais peut-être dans l'éducation dès le plus jeune âge. Dans une ville comme Bruxelles, on s'attend à la courtoisie et au respect, mais cela devient de plus en plus rare.