lundi 28 mai 2012

Encadrement des jeunes en difficulté dans les communes et quartiers populaires.


Dans quelques communes et quartiers qui connaissent les problèmes des bandes urbaines, il y a des asbl et autres rassemblements qui aident les jeunes en décrochage scolaire. Ces acteurs de terrain aident les jeunes à se structurer, se tourner vers une formation en vue  de trouver un métier. Ils font surtout en sorte que ces jeunes ne pas sombrent dans les stupéfiant ni fréquentent les "copains" qui pourraient les amener à entrer dans des bandes urbaines.

Parmi ces associations, il y a l'ASBL Bayaya, active à Ixelles, dans le quartier de Matonge. Celle-ci organise des activités afin d'occuper les jeunes qui ont voulu rejoindre l'ASBL, mais elle sillonne aussi les rues de Matonge régulièrement pour parler aux jeunes en âge d'être l'école mais qui sont en train de "trainer" là bas sans rien faire.

Bayaya en lingala veut dire "les frères" ou "les grands frères". L'association connait des résultats encourageants mais déplore le non-suivi des jeunes et l'absence de structures officielles pour encadrer ces jeunes gens en difficulté. Pour elle, le travail devrait commencer avant que ces jeunes ne se retrouvent dans la rue. Il faudrait un travail de prévention.

Mais il n'y a pas que Bayaya qui essaye d'aider ces jeunes. Chaque quartier a ses propres problèmes et il y a des gens qui mettent tout en œuvre pour les résoudre. Dire que tous ceux qui habitent dans les quartiers populaires n'en ont rien que faire de la délinquance serait une pure amalgame. Ils essayent de faire ce qui est dans leur pourvoir, maintenant au gouvernement de faire le reste.Punir c'est bien, mais prévenir c'est mieux.


mercredi 23 mai 2012

Bruxelles vue par un bloguer qui a une vision assez tranchée sur les zones de non-droit de la capitale Belge.  

http://nordouestbxl.skynetblogs.be/archive/2012/01/15/l-insecurite-bruxelles-en-general-le-nord-de-bruxelles-en-pa.html

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Bruxelles ou quand les gardiens de la paix (et du droit) deviennent "les hommes de non-droits".

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source: http://rachid-zz.skynetblogs.be/archive/2012/05/23/un-policier-de-la-pjf-bruxelles-arrete1.html

Impossible n'est pas belge. Dès lors on ne devrait pas s'étonner qu'un policier faisant partie de la section banditisme de la police judiciaire fédéral de Bruxelles soit impliqué dans une affaire de... banditisme.

En effet, l'inspecteur Éric L., 43 ans, a été inculpé ce matin de violation du secret professionnel. Il est soupçonnée d'avoir communiqué au milieu criminel, des informations policière concernant les enquêtes sur certains criminels recherchés par la justice et sur les descentes de la police dans ces milieux.

L'inspecteur est incarcéré à la prison de Saint-Gilles et il nie les faits. Ceci dit, ce n'est pas la première fois qu'il est inquiété par la justice. Par le passé il avait même était écarté de la section banditisme, et réaffecté au labo. Ses supérieurs lui avaient aussi interdit tout contact de près ou de loin, avec les individus du milieu du banditisme ou soupçonné d'en faire partie.

http://rachid-zz.skynetblogs.be/archive/2012/05/23/un-policier-de-la-pjf-bruxelles-arrete1.html 


mardi 15 mai 2012

Exorcisme: Les dérives d'une pratique connue par la loi mais rarement punie.


Fatima, 23 ans, est morte suite à des séances d'exorcisme parce qu'elle n'arrivait pas à concevoir.
Au 21ème siècle ces pratiques devraient être interdites sinon encadrées par une disposition de loi afin d'éviter ce genre de tragédie.


Ceci dit, il n'y a pas besoin de se rendre dans des quartiers populaires ni dans les milieux musulmans pour rencontrer ces pratiques. En effet, ces pratiques existent bel est bien dans tous les milieux confondus, croyants ou non.

samedi 12 mai 2012

Inada sort Saint-Gilles du lot.

http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/article/394778/inada-d-or-et-d-argent.html
La commune de Saint-Gilles est parmi les communes les plus populaires de Bruxelles et, par la même occasion qualifiée de "zone de non-droit" par ses détracteurs. Mais Inada vient de la sortir du lot par son pris Delta gagné haut la main et bien mérité.

Inada est un restaurant tenu par son chef cuisinier, Monsieur Inada Saburo, depuis environ 20 ans régale ses clients de bons petits plats préparés avec un savoir reconnu. Ce chef, désormais étoilé ne rougit pas de l'endroit où est situé son restaurant. Bien que Saint-Gilles soit souvent qualifiée de commune difficile, Monsieur Saburo en 20 ans de métier n'a pas envisagé de déplacer son restaurant, malgré la réputation douteuse du quartier.

Bruxelles est une ville à multiple facettes, elle relate bien le surréalisme belge: un restaurant étoilé dans un quartier populaire, voire difficile.

jeudi 10 mai 2012

Les communes populaires de Bruxelles victimes de la stigmatisation

Ce jeudi 10 Mai, la Commune de Molenbeek, qualifiée le plus souvent de "zone de non-droit" a été une fois de plus stigmatisée. Rien d'étonnant si ce n'est que c'est un ministre fédéral, Didier Reynders, ministre des affaires étrangères, qui a commis cette "maladresse". 

En effet, lors d'un échangé vif entre ce dernier et le bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureaux. Moureaux, s'adresse à Reynders en disant "Ah voilà l'Afghanistan", il critiquait, en fait, le rapport du ministre affirmant que les voiries wallonnes sont dans le même état que les routes de Kaboul. Les deux hommes ont échangé des "amabilités" pendant quelques secondes, et comme pour mettre fin à ce triste spectacle, Reynders lance la phrase qu'il regrettera plus tard dans la journée: "j'aurais mieux fait d'aller à Molenbeek c'est plus près...".

Les médias n'ont pas perdu de temps. Et en à peine quelques heures, la nouvelles faisait le tour du pays. Le ministre s'en est excusé, mais le mal était fait. Les réactions d'horizons différents ne se sont pas fait attendre. Les autres ministres, notamment Laurette Onkelinx, ont essayé de défendre leur collègue, mais ils ont précisé que cela était une maladresse regrettable. 

Alors, si même nos dirigeants considèrent certains coins de Bruxelles comme "étrangers", ne faisant pas partie entièrement de la ville, juste parce que ces quartiers ou commune compte un grand nombre d'allochtone, comment ces habitants pourraient ne pas se sentir mis à part et stigmatisés? comment voudrions nous qu'ils se sentent investis de droits et de devoirs comme tout Belge afin de participer ai bien être de la ville dans son ensemble et des riverains?


lundi 7 mai 2012

Crime raciste à Schaerbeek: 10 ans déjà.

Kenza Isnani soutenue pas ses proches et amis a commémoré la mort des ses parents, assassinée par un sympathisant de l'extrême droite. 

 Un dépôt de fleurs a eu lieu devant la maison du drame, plusieurs politiciens se sont déplacés et la presse était présente en nombre

C'est arrivé un matin du 7 Mais 2002. Un homme sort de sa maison, armé d'une arme à feu, et tire sur un couple d'origine maghrébine. La raison de cet acte effroyable est claire et assumée par l'auteur du crime. Selon lui, il ne faisait que son devoir patriotique de freiner l'Islam qui envahit l'Europe, dit-il.

Quelques autorités du pays, dont le premier ministre Elio Di Rupo s'étaient déplacées pour déposer une gerbe de fleur, en signe de respect de la mémoire des parents de Kenza. Mais c'était aussi un signe d'opposition contre toute idée de haine et de mépris de l'autre.

Kenza reste très marquée par ces événement qui ont fait basculer sa vie. Mais elle affirme qu'elle continue de s'accroche à la vie, afin de lutter contre la violence gratuite, la xénophobie et l'islamophobie.


http://videos.lesoir.be/video/7e2b30727c5s.html

mercredi 2 mai 2012

Schaerbeek: Un chauffeur de taxi violemment tabassé par trois individus 

Ce mardi matin, la police de la zone de Bruxelles-Nord rapporte qu'un chauffeur de Taxi, âgé de 34 ans, a été violemment tabassé par trois individus à Schaerbeek.  

Il semblerait que cette agression soir totalement gratuite, car la victime de connaissait pas ses agresseurs. 

En effet, il était en service et passait par l'Avenue Rogier, il était alors 5h15 du matin quand un homme a jeté une pierre dans la vitre arrière de sa voiture. Le chauffeur s'est arrêté pour vois ce que c'est, et c'est là que les trois individus se sont mis à le frapper sans raison apparente. 

Heureusement, un témoin passait par là et a appelé la police.Comme quoi, même dans les zones de "non-droit" les gens demeurent avec un esprit de solidarité contre ces dépravations.

L'un des malfrats a été interpelé par les forces de l'ordre et les deux autres sont activement recherchés.